MoNsiF.cr! I." Aiîiii;
Vous avez bien voulu soumeltre à mon examen et à
mon appréciation le manuscrit de votre grammaire
bretonne.
J'ai lu votre travail avec le plus grand soin et la plus
grande attention, et j'aime à vous dire que j'ai été
agréablement surpris d'y trouver, à chaque page, la
preuve iucontestable de votre étonnante familiarité avec
le génie de notre belle langue.
Votre livre, qu'il me tarde de voir imprimé et acces-
sible à toutes les bourses, est un magnifique trophée
élevé par tous à la gloire de notre Bretagne. Construite
sur un plan aussi clair, aussi simple que nouveau, votre
œuvre restera , car elle a un but utile, celui de faciliter
à tous les hommes de cœur et de bonne volonté l'étude,
moins ardue que l'on ne croit, de notre idiome national,
et de vulgariser cette étude dans nos campagnes , où la
langue admirable de nos ancêtres est encore trop mé-
connue, malgré les nombreux travaux publiés par